9 conseils pour réduire vos coûts de traduction

1. Demandez-vous si vous avez vraiment besoin d’une traduction.

• Est-ce qu’un résumé oral suffirait?
• Peut-être qu’une traduction automatique ferait l’affaire si vous voulez seulement comprendre l’idée générale.

2. Éliminez tout contenu qu’il n’est pas nécessaire de traduire.
  • Certaines parties du texte ne s’adressent peut-être pas à un public anglophone. D’autres parties peuvent ne concerner que le public d’une région bien précise.
3. Réduisez le nombre de mots.
  • Éliminez les phrases et paragraphes superflus.
  • Supprimez les passages répétitifs (certains paragraphes se répètent parfois mot pour mot).
  • Générez vous-même la table des matières.
  • Remplacez le texte par des cartes, pictogrammes, photos ou autres illustrations.
4. Pensez « plurilingue » d’emblée.
  • Assurez-vous que votre concept ou slogan se transpose dans d’autres langues (p. ex. : on dit « sept chanceux » en français, mais « huit chanceux » en chinois, « cinq continents » en français, mais « six (voire sept) continents » en anglais).
5. Parachevez votre document avant de l’envoyer en traduction.
  • Multiplier les versions, c’est aussi multiplier les risques d’erreurs.
  • Chaque version supplémentaire fait grimper la facture.
6. Déterminez la qualité de traduction souhaitée.
  • Bien qu’inacceptable à des fins commerciales, une traduction automatique donne néanmoins une idée générale du sujet traité.
  • Si vous traduisez une lettre ou un procès-verbal à titre d’information, inutile de consacrer un temps précieux à peaufiner votre style.
  • Si votre image de marque est en jeu, ou encore si vous voulez mobiliser votre public ou le persuader d’acheter votre produit, vous avez besoin d’une traduction impeccable et prête à diffuser.
7. Choisissez méticuleusement votre traducteur.
  • Une connaissance bilingue? Ce n’est pas parce qu’on parle deux langues qu’on sait nécessairement traduire, voire même écrire.
  • Un étudiant ou un professeur de langue? L’étude ou l’enseignement d’une langue n’attestent en rien l’aptitude à la traduction. Procédez avec précaution.
  • Vous-même? Si vous traduisez vers une langue qui n’est pas votre langue maternelle, il y a fort à parier que vos lecteurs le remarqueront, même si vous la maîtrisez relativement bien. C’est à vous de voir si cela importe ou non. Cela dit, si vous traduisez pour votre entreprise, mieux vaut faire appel à un professionnel.
  • Un traducteur pigiste? Le recours à un traducteur pigiste peut s’avérer un choix judicieux, à condition qu’il maîtrise votre sujet. Cela dit, la disponibilité et la productivité varient d’un pigiste à l’autre. Posez-vous les questions suivantes : s’agit-il d’un traducteur agréé? Est-il révisé par un autre traducteur agréé, question d’avoir un second regard sur ma traduction? Combien de mots peut-il traduire par jour?
  • Un cabinet de traduction? Les cabinets de traduction sérieux offrent habituellement une qualité et une productivité supérieures. Ils coordonnent tous les aspects du travail pour vous : attribution à un traducteur compétent, suivi du processus, contrôle de la qualité, conversion des fichiers, uniformisation, etc.
8. Outillez le traducteur pour le travail à faire.
  • Quel est le contexte? Le document s’adresse-t-il à vos clients? À vos représentants commerciaux? Sera-t-il lu à la radio? Publié dans un magazine? Est-il lié à d’autres textes?
  • Qui est votre public cible? Votre document est-il destiné à des anglophones du Canada ou des États-Unis? À des spécialistes ou au grand public? Vos réponses aideront le traducteur à choisir le ton et le niveau de langue appropriés.
  • Avez-vous des images ou des dessins? Qu’ils fassent partie intégrante du message ou non, ils favorisent à tout le moins la compréhension du traducteur.
  • Avez-vous des contraintes d’espace?
  • Avez-vous un lexique? Vous épargnerez temps et argent si vous fournissez au traducteur les termes connus et arrêtés.
  • Avez-vous des préférences stylistiques? Le traducteur peut trancher à votre place, mais n’hésitez pas à lui faire part de vos préférences (p. ex. : graphie traditionnelle ou rectifiée en français, graphie américaine ou britannique en anglais).
9. N’oubliez pas les faits suivants :
  • La traduction est une profession qu’on enseigne à l’université : ne s’improvise pas traducteur qui veut!
  • Les traducteurs travaillent toujours vers leur langue maternelle. Ceux qui traduisent vers une langue seconde courent de grands risques.
  • Certains types de textes nécessitent une formation d’appoint, notamment en droit ou en génie.
  • Les traducteurs d’expérience traduisent entre 1 500 et 2 000 mots par jour, voire plus selon la maîtrise du sujet ou le caractère répétitif du texte.

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